Il est parfois difficile de comprendre les étiquettes de matières premières sur nos vêtements, et pourtant on aimerait savoir ce que l'on achète.
Pour ne plus vous retrouver avec un point d'interrogation sur la tête, les origines de matières premières de l'industrie textile, des informations sur leur fabrication, et leurs impacts environnementaux sont répertoriés ci-dessous.
Après avoir lu cet article, les étiquettes ne seront plus une énigme pour vous !
Ce n'est plus un secret pour personne...
L'impact environnemental de l'industrie textile est considérable, et s'étend bien au-delà de la simple consommation de ressources naturelles.
Il englobe également les conditions de travail des employés dans les différentes chaînes de production, souvent situées dans des pays où la règlementation du travail est moins stricte.
Il existe cependant des alternatives aux matières gourmandes en eau et en énergie.
Mais avant de vous les présenter, il est surement judicieux de vous rappeler les bases de l'industrie textile.
L'industrie textile est l'un des plus grands consommateurs d'eau, notamment pour la culture du coton qui nécessite une grande quantité d'eau pour sa croissance.
Pour info :
La production d'un t-shirt en coton demande entre 2'500 et 3'000 litres d'eau.
Une machine à laver utilise 120l d'eau
Une chasse d'eau tirée c'est 11l d'eau
Les procédés de teinture et de traitement des textiles libèrent des produits chimiques toxiques dans les cours d'eau, affectant la faune, et la flore aquatiques, ainsi que les communautés locales.
Pour info : 20% de la pollution mondiale des eaux provient de l'industrie textile, essentiellement à cause des teintures.
La production et le transport de textiles contribuent significativement aux émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre.
Pour info : un jean parcourt en moyenne 65'000 km avant d’arriver à sa destination finale
La fast-fashion entraîne une surproduction de vêtements, dont beaucoup finissent par être jetés, contribuant ainsi à l'augmentation des déchets textiles dans les décharges.
Pour info :
En moyenne, les européens jettent 11kg de matière textile par an.
Seul 2,5 kg de vêtements sont donnés, revendus ou recyclés.
Les travailleurs de l'industrie textile dans les pays en développement sont souvent payés bien en-dessous du salaire minimum vital.
Leurs conditions de travail dangereuses sont courantes.
Ils sont exposés à des produits chimiques nocifs sans protection adéquate.
Ils sont souvent contraints de travailler de longues heures pour répondre aux demandes des marques de mode rapide.
Pour info :
Au Bangladesh, le salaire d'un travailleur dans le textile est le plus bas au monde,
soit 0,3 dollar de l'heure.
Au Vietnam, les usines payent leurs employés selon leur productivité afin de les motiver.
Heureusement, il est possible aujourd'hui d'améliorer ces différents points en commençant par faire les bons choix.
Connaître les matières premières écrites sur les étiquettes est essentiel.
Connaître la traçabilité des textiles, les conditions de production, de fabrication, et de travail des employés aussi.
Pour vous aider, des labels et des certifications ont été mis en place.
Ils sont à présent souvent notés sur les étiquettes comme gage de qualité.
Mais attention aux erreurs faciles !
Par exemple, sur une étiquette, le label Oeko-tex certifie que le tissu n'a pas subit de traitement chimique nocif pour la santé lors de sa teinture.
Mais ça ne veut aucunement dire que le tissu est bio!
L'étiquette en forme de feuille sur un vêtement où il est écrit :
85% Polyester 10% Acrylique 5% Elasthane
n'est PAS cohérente entre ce qu'elle montre (forme de feuille) et la composition du vêtement (pétrole).
L'acheteur pensera acheter un produit écolo, mais ça sera tout le contraire !
Voici 4 catégories distinctes de matières premières.
Elles ne sont pas toutes citées ci-dessous, mais les principales sont là.
De les connaître vous permettra de comprendre vos futurs achats.
Les matières Végétales
Les matières Animales
Les matières Synthétiques
Les matières eco-innovantes
Le mulesing est une pratique chirurgicale souvent faite sans anesthésie, qui consiste à retirer la peau située autour de la queue des moutons mérinos. En prévention de l'apparition de la Myase (présence sous-cutanée de larves de mouches).
La myiase met en danger la santé du mouton, elle nuit à la qualité de sa laine et donc à son rendement !
Les bénéfices de l’opération ne font pas vraiment l’unanimité. En plus du traumatisme psychologique de l'animal, la cicatrisation prend du temps et peut parfois s'infecter.
Le Mulesing se contente de réduire la probabilité que l’animal soit touché par la maladie mais il ne le protège pas totalement puisque la maladie peut très bien se développer sur une autre partie de son corps.
*Les illustrations présentes dans cet article ont été entièrement générées par l'IA.
Elles ont été créées à partir de descriptions en lien avec les propos de l'article.
Elles sont purement fictives, et ne représentent aucunement des lieux réels.
Vous souhaitez plus d'informations
sur certaines matières premières listées ci-dessus ?
Vous en connaissez d'autres ?
Dites-le moi en commentaire. :)
Vous avez à présent toutes les cartes en mains pour décrypter les étiquettes.
Et faire des achats en toute conscience, en respectant la planète.
C'est à vous de jouer...
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